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UNEF Metz
26 juin 2007

Lettre ouverte à Mr Sarkozy

Monsieur le Président,

       Durant votre campagne électorale, vous avez rappelé votre détermination à réformer la France. Parmi vos priorités figure la réforme de l’université et je m’en félicite. Vous avez insisté sur l’importance que vous accordiez au dialogue avec les partenaires sociaux. Le 31 mai dernier, Valérie Pécresse, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, lançait la réforme des universités et annonçait qu’elle entendait prendre le temps de la négociation, malgré un calendrier particulièrement resserré.

Depuis plusieurs mois, l’UNEF n’a cessé de rappeler qu’elle partageait la volonté de réformer l’enseignement supérieur dans notre pays. Notre université souffre aujourd’hui d’un manque de moyens, et les enjeux majeurs pour la démocratisation de la réussite ne pourront être abordés que par une réforme des premiers cycles universitaires, de l’aide sociale aux étudiants, de l’insertion professionnelle, de l’orientation, de la lisibilité de l’offre de formations.
Nous l’avions dit : pour qu’elle permette de répondre efficacement et utilement aux problèmes que rencontre notre système d’enseignement supérieur, la réforme des universités ne peut s’envisager sans les étudiants, et ne peut se faire au service d’une seule catégorie d’acteurs de l’université.

Un projet de loi jusqu’au-boutiste, radical dans son contenu et ne répondant pas aux attentes de la quasi totalité de la communauté universitaire, une précipitation piétinant les négociations en cours, vos déclarations provocatrices sur le financement inégalitaire de nos universités : les événements de ces derniers jours soulèvent chez les étudiants de grandes inquiétudes et un sentiment de colère.

    Vous êtes en ce moment même sur le point d’arbitrer, à l’Elysée, les derniers amendements au projet de loi. Tout laisse penser que vous refusez la main tenue par les représentants de la communauté universitaire, dont l’UNEF. Je crois que nous avons donné de nombreux gages ces dernières semaines quant à notre souhait d’aborder cette réforme de manière constructive. Je vous ai écrit le 21 mai dernier, sollicitant un entretien pour tenter de vous convaincre qu’une réforme ambitieuse et concertée était possible. Vous n’avez pas jugé bon de me répondre. J’ai répété, à plusieurs reprises, à vos conseillers ainsi qu’à Madame la ministre, que nous étions prêts à nous engager dans des compromis. Ces compromis sont indispensables pour la réussite d’une réforme d’ampleur de l’université, l’histoire récente l’a montré.

Alors que, pour la première fois depuis plus de vingt ans, l’ensemble des acteurs de la communauté universitaire pouvaient se retrouver autour d’une table, alors que pour la première fois depuis bien longtemps, les pouvoirs publics affichaient non seulement une volonté politique indéniable mais également des engagements concernant les moyens budgétaires supplémentaires, alors que les étudiants, un an après la crise du CPE, avaient souhaité traduire par des négociations sur l’avenir de l’enseignement supérieur le malaise de la jeunesse, le risque d’un nouvel affrontement entre les jeunes et le gouvernement se profile inéluctablement. En l’état actuel du projet de loi et de la méthode d’adoption utilisée, ne doutez pas de notre détermination.

    C’est pourquoi je vous demande, dans l’intérêt de notre université, d’ouvrir de réelles concertations et de desserrer le calendrier d’adoption de la loi. Ne laissez pas passer cette occasion unique de voir naître une réforme partagée de l’université française. Sans des modifications conséquentes du texte de loi, loin de rester dans l’histoire, la loi sur l’autonomie des universités sera une nouvelle occasion ratée.

    Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma respectueuse considération.

Bruno Julliard,
président de l'UNEF

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Commentaires
L
Bruno Julliard est sous le charme. Certes, le responsable de l’Unef juge le projet de loi qui instaure l’autonomie des universités, examiné depuis hier par les députés, «en l’état inacceptable» (lire page 18). Valérie Pécresse lui apparaît cependant, «et de loin», comme «la plus ouverte et la plus accessible» des ministres de l’Enseignement supérieur nommés par la droite ces dernières années. Elle fait, à ce poste, «bien mieux que Ferry, Goulard. et Fillon», insiste le syndicaliste, animateur l’an dernier de la fronde anti-CPE. Michel Lussault, le vice-président de la Conférence des présidents d’université (CPU), se dit, lui aussi, bluffé par la benjamine du gouvernement, diplômée de l’ENA et de HEC. «Elle n’est pas universitaire. Mais elle a appris très vite. Sa prestation devant la CPU a été objectivement remarquable», raconte l’universitaire. Même le socialiste Alain Claeys, pourtant très sévère sur cette réforme, reconnaît qu’elle a «toutes les compétences» pour le job.<br /> Sur le même sujet <br /> <br /> <br /> * Un projet revu à la baisse<br /> <br /> <br /> Paradoxalement, son propre camp se montre plus réservé. Fin juin, Nicolas Sarkozy avait démonstrativement pris les choses en main pour négocier lui-même avec les universitaires et les étudiants, tous très remontés contre son projet. Il avait revu la copie de sa ministre, se réservant le beau rôle de démineur, laissant à Pécresse celui de figurante.<br /> Bombes. La vérité, tous les acteurs du dossier la connaissent: si la première version de la réforme était inacceptable, c’est que l’Elysée y avait introduit quelques bombes à retardement (sélection, autonomie à la carte) qui menaçaient d’exploser à la rentrée. La ministre de l’Enseignement doit user de diplomatie: «Si elle y va à la hache, elle se fait traiter de caractérielle; si elle est prudente, on va dire qu’elle ne sert à rien», résume un cadre de l’UMP. La ministre doit composer avec les spécialistes des questions universitaires qui conseillent le chef de l’Etat et le Premier ministre (Bernard Belloc à l’Elysée, Jean-Marc Monteil et Patrick Hetzel à Matignon). «Certains conseillers sont dans la surenchère, c’est à qui plaira le plus au patron», note un syndicaliste.<br /> Avant de se convertir à la realpolitik, Sarkozy lui-même jouait les va-t-en guerre. Ainsi, le 20 juin, devant les parlementaires de sa majorité, il déclarait: «Chaque université pourra choisir de rester dans l’ancien système qui est paralysé ou d’adopter un nouveau statut fondé sur le principe de la liberté. Ceux qui choisiront le nouveau statut recevront des moyens supplémentaires». Mais de ces fortes paroles, on n’en trouve aucune dans le texte défendu par Pécresse.<br /> Rempart. Celle-ci a d’ailleurs reçu un quasi-soutien de Julliard qui voit en cette «pragmatique» le meilleur rempart contre les «radicaux» proches de l’exécutif: «On aurait pu éviter cinq jours de discussions si elle avait eu des marges de manœuvre», déclarait le patron de l’Unef le 27 juin. Ces dernières semaines, Pécresse a multiplié les rencontres avec les intellectuels influents intéressés par l’avenir des universités. Elle défend son projet, expliquant qu’il constitue «le socle» d’autres réformes à venir. En quelque sorte, c’est après que tout sera possible. Certes, cette ministre est «une vraie femme de droite», prend soin de rappeler Julliard. Mais, à la différence de beaucoup de ses amis de l’UMP, elle aurait tiré les conséquences du fiasco du CPE: «La rupture entre la jeunesse et la droite, elle ne s’y résigne pas», note le syndicaliste. Pécresse, ministre d’ouverture? Pour plaire à gauche, Sarkozy n’aurait pas forcément besoin de débaucher au PS.
H
Salut <br /> A l'attention de Monsieur, le Président de la République Française Nicolas Sarkozy<br /> J'ai l'honneur de sollicité de votre haute bienveillance de bien vouloir étudier ma demande la suivante:<br /> Je suis Hamdouni Imed de nationalité Tunisienne, titulaire d'un diplôme de technicien en en microélectronique est chercheur dans le domaine de l'accidentologie et la sécurité routière.<br /> En effet, et après des années de recherche, j'ai inventé un système de sécurité permettant de limiter les accidents sur nos routes.<br /> Par ailleurs, j'ai eu l'occasion de faire présenter mon projet a plusieurs constructeurs automobiles en Europe ainsi que diverses associations, parmi lesquels plusieurs ont montre une reconnaissance de l'originalité du projet.<br /> Désormais, d'autres plates formes ont profité illégalement du projet pour l'exploiter dans leur cycle de production du secteur automobile. En réaction, j'ai envoyé a la Présidence de la République Française un E-mail explicatif daté du 28/07/2005 et j'ai reçu un réponse pour le 08/08/2005 sous ref SCP/3/W053826 m'indiquant le nécessité de présenter ma demande au consulat de France a Tunis.<br /> J'ai déposé mon dossier à l'ambassade Française pour le 3/10/2005 et jusqu'au présent je n'ai pas reçu une réponse, même un récépissé de dépôt de dossier.<br /> Pour cela, je vous prie, Monsieur le Président de croire a ma sincère volonté de suivie de mon dossier, et de m'indiquer s'il vous plais quelle procédure a suivre pour garantir un maximum de chance pour résoudre mon problème c'est mon souhait le plus vif car j'ai d'autres projets a réalisé dans ce domaine (la sécurité routière).<br /> Dans l'attente d'une réponse de votre part, veuillez agréer Monsieur le Président, toutes mes expressions de respect et de gratitudes.<br /> E-mail: hamdouniimed@voila.fr
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