Jeune en 68, jeune en 2008, un même refus de l'ordre établi
40 ans après étudiants et salariés se souviennent et préparent l’avenir... 40
ans après, mai 68 est toujours au cœur du débat politique. Avancées
sociales, émancipation des femmes, démocratie dans l’entreprise et à
l’université, place accrue de la jeunesse, mai 68 a permis des avancées
majeures, aujourd’hui remises en cause, jusqu’au chef de l’Etat, qui
avait souhaité lors de sa campagne « liquider l’héritage de mai 68 ».
Les étudiants, en se réappropriant l’évènement, entendent démontrer
qu’ils n’accepteront pas de retour en arrière, mais aussi que, 40 ans
après, alors que la réaction est toujours au pouvoir, c’est toujours la
jeunesse qui incarne la contestation de l’ordre établi. Pour
fêter cet anniversaire, l’UNEF organise un événement pour débattre de
l’héritage et de son actualité, et échanger sur l’alliance entre le
mouvement ouvrier et le mouvement étudiant, qui a fait le succès de mai
68 comme de la mobilisation contre le CPE. Deux tables rondes auront lieu:
Mardi 13 mai 17h-20h
à la Sorbonne, amphi Guizot
17h – 18h30 Table ronde 1 : La rencontre des ouvriers et des étudiants en mai 68
Jacques
SAUVAGEOT, Vice-président de l’UNEF en 1968, Jean-Louis MOYNOT,
secrétaire confédéral de la CGT en 1968, François LAGANDRE, Secrétaire
confédéral de la CFDT en 1968 et négociateur des accords de Grenelle.
Animation : Sophie BINET, Vice-présidente de l’UNEF.
18h30 – 20h Table ronde 2 : L’héritage de mai aujourd’hui, et les nouveaux combats pour les jeunes et les salariés
Jean-Baptiste
PREVOST, Président de l’UNEF, Jean-Claude MAILLY Secrétaire Général de
Force Ouvrière, Gérard ASCHIERI Secrétaire Général de la FSU, Jean
Grosset Secrétaire Général adjoint de l’UNSA, Jean-Christophe Le Duigou
secrétaire confédéral de la CGT, Marcel GRIGNARD, secrétaire national
de la CFDT.
Animation : Caroline DE HAAS, Secrétaire Générale de l’UNEF