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UNEF Metz
6 novembre 2007

Assemblée Générale jeudi 8 novembre à 12h30 Amphi

Assemblée Générale

jeudi 8 novembre à 12h30

Amphi Reitel (UFR SHA) Campus du Saulcy

Jusqu'où iront-ils?tract_sarko_doigt

Pendant les vacances, le gouvernement a fait voter une loi sur "l'autonomie des universités" qui accentue les inégalités entre étudiants et met en place la concurrence entre les universités. Après un simulacre de discussions en juillet, le gouvernement voulait passait en force une loi inacceptable pour les étudiants (sélection, frais d'inscriptions, démocratie...). L'UNEF avait alors tapé du poing sur la table à l'aube des vacances pour exiger le retrait de nombreux points non discutables: sélection à l'entrée du master, fin du cadrage national des frais d'inscription. Ces points ne figurent plus dans la loi. Cependant, la loi demeure mauvaise: recul de la démocratie, consécration du désengagement financier de l'Etat dans l'Enseignement Supérieur, statut des personnels (enseignants et non-enseignants) revu à la baisse...

Dès la rentrée, Valérie Pécresse, autodéclarée "Ministre des étudiants", se vantait d'une "augmentation" des bourses (+2.2%). Au regard de la hausse du coût de la vie des étudiants (+3.7%), cette revalorisation équivaut à une baisse du pouvoir d'achat des étudiants.

misereunivFin septembre, en réponse à la campagne de pré-rentrée de l'UNEF pour un plan social d'urgence, la ministre de l'Enseignement Supérieur prévoyait la hausse du nombre de boursier échelon zéro (remboursement des frais d'inscriptions) et la refonte de l'échellon 5 en deux échellons (créant ainsi un échellon 6 pour répondre au cas les plus extrêmes). Ce "plan d'urgence" est prévu pour septembre 2008! Provocation ou décalage totale avec le quotidien des étudiants? Valérie Pécresse n'a apparemment pas la même conception du mot "urgence" qu'un étudiant qui n'a pas de quoi payer son loyer.

Enfin, le Projet de Loi de Finance 2008 pour l'Enseignement Supérieur prévoit une hausse de 1.8 milliard d'euros du budget. Ces crédits ne serviront qu'à amortir le "choc" de l'autonomie en permettant la création de postes de personnels non-enseignants (services de comptabilité, ressources humaines...) indispensables pour assurer la mise en place de la loi. A titre indicatif, aucun centime ne servira à créer des postes d'enseignant alors que les étudiants sont parfois plus de 600 dans un amphi. Alors qu'on nous parle de "professionnalisation" et de formations "internationales", rien ne sera fait pour augmenter le nombre d'heures de langues ou pour favoriser l'orientation et l'information des étudiant.

La politique du gouvernement, en plus d'être profondément incohérente, est purement idéologique, profondément injuste et visiblement en décalage avec les attentes des étudiants. L'UNEF ne laissera pas le gouvernement consacrer le désengagement financier et politique de l'Etat dans l'Enseignement Supérieur.

Partout en France, des étudiants se mobilisent. L'UNEF soutient cette mobilisation. Les exigences des étudiants doivent être entendues: augmentation du budget de l'enseignement supérieur, revalorisation des bourses, construction et réhabilitation de logements sociaux étudiants, retrait de la loi sur l'autonomie.

Assemblée Générale

jeudi 8 novembre à 12h30 - UFR Sciences Humaines et Arts (amphi Reitel) - Campus du Saulcy

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Commentaires
M
je voudrais savoir si le blocage de la fac a été voté cette après midi? et si oui il débutera quand? merci
L
Merci pierrot d'etre venu nous voir à metz, mais je trouve que ce petit ton condescendant que tu emploies n'est pas justifié. Pour une première AG je pense que tout c'est plutot bien passé. Ensuite, ces positions n'engagent que moi mais je ne vois pas trop l'interet de faire une AG tout les jours à ce stade du mouvement. Je pense au contraire que nous sommes plus efficace à 'extérieur à travailler à une massification qu'a faire de la branlette intelectuelle pour savoir si nous sommes pour ou contre le xapitalisme d'Etat. Je pense que les ag sont nécéssaires mais il n'est pas nécéssaires de passer 3h par jour à discuter. <br /> Enfin sur la question du blocage, j'ai l'impressions que l'étape vers quoi on doit tendre pour toi est le blocage. Je pense que le blocage n'est qu'un moyen et que pour moi l'objectif doit etre de faire avancer nos revendications, décider trop rapidement (je ne suis pas contre) du blocage serait un frein au mouvement. L'objectif est de mettre une claque au gouvernement et l'objectif daté et le 20 novembre, si nos universités sont bloqués d'ici la, quels étudiants toucheront nous pour les envoyer en manif????<br /> <br /> <br /> @ bon entendeur salut
P
Voici un article tiré du site rue89.fr qui pourrait bien vous servir comme argumentaire<br /> <br /> Une illustration des périls de la loi sur l'autonomie des universités<br /> Par Frédéric Sawicki (Professeur de Science Po à Lille 2) 15H37 08/11/2007<br /> <br /> Voici un courrier qui pourrait bien contribuer à jeter beaucoup d'huile sur le feu qui couve actuellement dans beaucoup d'universités françaises à propos de la loi sur l'autonomie des universités. Le 6 novembre dernier, le directeur de Sciences Po, Richard Descoings, a adressé une lettre aux anciens élèves du prestigieux établissement de la rue Saint-Guillaume. Elle mérite d'être ici reproduite dans son intégralité et se passe presque de commentaires:<br /> <br /> Paris, le 6 novembre 2007 <br /> <br /> Cher X, <br /> <br /> <br /> Révolution dans le monde de l'Université et des Grandes Ecoles : le Parlement a décidé cet été que c'est de plus en plus par des crédits d'impôts au bénéfice des particuliers et des entreprises que seront financés les établissements d'enseignement supérieur et de recherche. <br /> <br /> Ainsi, 66 % des dons que vous accepteriez de faire à Sciences Po en 2007 seront déductibles du montant de l'impôt sur le revenu que vous paierez en 2008 (dans la limite de 20 % de votre imposition). Et si vous êtes redevable de l'ISF, vous pourrez verser à Sciences Po jusqu'à 50.000 euros au titre de cette imposition. <br /> <br /> En somme, vous avez désormais le choix entre verser vos impôts à l'Etat ou bien vous en acquitter, à hauteur des 2/3, par une affectation dont vous décidez vous-même.<br /> <br /> Cette révolution financière est aussi une révolution culturelle. Elle me conduit à vous demander de soutenir Sciences Po, à titre personnel, ce que, contrairement aux universités anglaises ou américaines, on n'a pas l'habitude de faire en France. Nous allons être sûrement nombreux à nous concurrencer pour tenter de vous convaincre. Saine émulation !<br /> <br /> Alors pourquoi choisir Sciences Po plutôt que les autres ? Et, dans ce cas, à quoi servira votre argent ? <br /> <br /> Choisir Sciences Po aujourd'hui, c'est nous juger sur des résultats : l'intégration internationale des études, la diversité sociale du recrutement de nos élèves, la professionnalisation de notre diplôme qui confère désormais le grade de master, la présence de nos chercheurs dans tous les grands débats de société.<br /> <br /> Soutenir financièrement Sciences Po aujourd'hui, c'est nous permettre d'être un champion universitaire français dans la compétition internationale. Les idées, le sens de l'innovation, l'énergie, nous les avons, vous le savez. Avec vous, et seulement avec vous, nous réunirons les moyens de réaliser cette ambition.<br /> <br /> Vous pouvez plus précisément vous informer sur notre campagne de levée de fonds sur le site : www.construire.sciences-po.fr <br /> <br /> Avec toute ma gratitude et l'engagement personnel de mériter votre confiance,<br /> <br /> Richard Descoings<br /> <br /> <br /> Financé depuis 1946 par une Fondation de droit privé (la Fondation nationale des sciences politiques) et par l'Etat, Sciences Po dispose d'une longueur d'avance dans la compétition à laquelle vont désormais se livrer les universités françaises. Son directeur entend bien en profiter.<br /> <br /> Malheureusement, les concurrents ne sont pas tous sur la même ligne de départ et l'Etat ne fait rien pour placer les universités en position d'égalité initiale. <br /> <br /> Dans ces conditions, il y a fort à parier que l'argent ira à l'argent et que les universités dont les élèves sont pauvres et qui dispensent des enseignements n'intéressant pas les entreprises tombent en déshérence.
P
Etant venue de la contrée nancéenne pour regarder cette première AG, je pense que l'on peut en tirer un premier bilan positif quant à la mobilisation. <br /> <br /> Néanmoins la réorganisation des votes est totalement à revoir, de toute évidence il manque un travail préparatoir à l'AG, il y a encore trop de cafouillages qui sème la confusion. <br /> <br /> Il me semble également urgent d'intégrer des "non syndiqués" à la tribune. Vous les mettre à dos et ne pas les faire participer dès aujourd'hui à la genèse du mouvement messin, vous fera perdre une masse d'énergie et d'idées qui pourraient s'avérer indispensables. <br /> <br /> Enfin, il ne me semble pas judicieux d'avoir mis une AG seulement mardi prochain, une tous les jours vous permettrait de fédérer d'avantage les énergies afin de prévoir un éventuel blocage, chose que vous ne serez pas en mesure d'assumer en l'état des choses actuelles si rien n'évolue d'ici la. <br /> En effet vous perder 2 jours de mobilisation, de visibilité mais surtout de préparation COLLECTIVE. <br /> <br /> Bon courage à vous
M
"a fait voté"<br /> eR<br /> <br /> "Ses points ne figurent"<br /> Ces<br /> <br /> "se ventait d'une"<br /> vAntait<br /> <br /> "la refonte de l'échellon 5 "<br /> écheLon<br /> <br /> nous parle de "professionalisation"<br /> professioNNalisation<br /> <br /> C'est cool la révolte, et je suis plutôt d'accord avec ce que vous avancez, mais c'est relou de le lire aussi mal écrit, vraiment.
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